Hier, à PARIS, Ségolène ROYAL a décoré les dirigeants du PSG de l’Ordre de la Légion d’Honneur Verte, première haute distinction écologique française instituée au lendemain de la COP 21. Un honneur qui ne doit pas surprendre lorsque l’on sait que les récipiendaires, en renonçant à acquérir le domaine de GRIGNON (78), ont accompli un acte majeur en faveur de la défense de l’environnement (Fiction).
Hier, dans les salons de l’Hôtel de ROQUELAURE, en présence de Anne HIDALGO, maire de Paris, de Karl OLIVE, maire de POISSY, de et Emmanuel LAMY, maire de SAINT-GERMAIN EN LAYE, Ségolène ROYAL, Ministre de l’Écologie et du Développement durable, Présidente de la COP 21, remettait à Nasser AL-KHELAÏFI et Jean-Claude BLANC, respectivement Président et Directeur Délégué du PSG, les insignes de chevaliers de la Légion d’Honneur Verte.
Rappelons qu’à l’image de la Légion d’honneur, première haute décoration instituée après la Révolution française afin de récompenser, en un grand brassage national, les mérites de tous les citoyens, la Légion d’honneur Verte est la première haute décoration écologique instituée en France après la COP 21 et la signature des Accords de PARIS.
C’est à la bouillonnante Ministre de l’Environnement et Présidente de la COP 21, jamais à court d’idées piquantes et novatrices, que l’on doit la création de ce nouvel ordre honorifique, destiné à récompenser les plus prestigieux défenseurs des valeurs portées par la Conférence de PARIS sur le climat.
Le choix de Nasser AL-KHELAÏFI et de Jean-Claude BLANC comme récipiendaires de la nouvelle distinction ne doit pas surprendre.
Nul n’a oublié en effet que le PSG, à la recherche depuis plusieurs années d’un nouveau lieu pour établir son « Centre de la performance » destiné à surpasser ses grands concurrents européens, a finalement opté, au terme d’une longue et complexe réflexion, pour une solution audacieuse, mêlant ambition sportive et ambition écologique.
A l’étroit dans son Camp des Loges de SAINT GERMAIN EN LAYE, le Club souhaitait réaliser son projet de déménagement tout en restant fidèle à ses racines et à la ville qui lui a donné son nom prestigieux.
La partie n’était cependant pas simple !
En effet, le terrain que le maire de SAINT GERMAIN EN LAYE, offrait à son club dans la plaine d’ACHERES, en bordure de la forêt domaniale et des étangs du CORRA, possédait certes l’avantage de présenter une superficie de 30 ha et une réserve foncière attenante équivalente, mais il correspondait surtout à l’ancienne zone d’épandage des déchets de la Ville de PARIS. L’utilisation du site supposait donc d’importants travaux de dépollution, chiffrés à plus de 10 millions d’euros.
L’obstacle n’a finalement pas arrêté le grand Club parisien et ses dirigeants, qui ont décidé de relever le défi et qui, tout en dotant le PSG du centre de la performance le plus moderne et le plus prestigieux du monde, se sont imposés comme les champions de la défense active de l’environnement !
C’est ainsi qu’au terme d’importants travaux, la plaine polluée a été lavée de ses souillures et qu’est sorti de terre le grand centre d’entrainement qui fait aujourd’hui la légitime fierté du Club et de ses supporters.
L’ambition écologique de Nasser AL-KHELAÏFI et Jean-Claude BLANC ne s’est cependant pas arrêtée en si bon chemin !
Autour des luxueux bâtiments sortis de terre, de foisonnants espaces paysagers ont vu le jour, donnant ainsi le sentiment que le site, comme au temps du Camp des Loges, se trouve niché au cœur de la forêt, sans lui porter atteinte, et en la protégeant !
Allant encore plus loin, les président et directeur délégué du PSG ont en outre décidé de construire une partie des nouvelles installations de leur centre sur le site des Terrasses de PONCY, à POISSY où, là encore, l’amour du sport a rejoint celui de la nature.
Car sur cet espace d’une centaine d’hectares de terres à l’abandon situé entre l’A13 et l’A14, sur lequel la mairie de POISSY, désespérant de voir s’élever un jour un vaste complexe immobilier, prévoyait de construire un village de loisirs, sur le modèle de « Center Park », avec stade, terrain de tir à l’arc, aqualude et pôle hôtelier, le PSG a décidé d’édifier un vaste complexe complémentaire de celui de la plaine d’ACHERES, mais conçu sur un modèle durable.
Recourant exclusivement à des matériaux et des techniques d’éco-construction, le site de POISSY du PSG est ainsi devenu le premier centre d’entrainement sportif français labellisé HQE (Haute Qualité Environnementale).
On comprend donc aisément que la Ministre de l’Ecologie ait choisi d’honorer le Club parisien par l’intermédiaire de ses représentants, en les décorant de la nouvelle et prestigieuse Légion d’honneur Verte.
On le comprend d’autant plus qu’il faut rappeler qu’en choisissant de construire leur nouveau centre d’entrainement à SAINT GERMAIN et à POISSY, le PSG a renoncé à s’établir sur le site de GRIGNON ou il avait, un temps, songé à réaliser son projet.
Cette folle perspective avait suscité une immense répobation, fédérant contre elle plus de 25.000 signataires d’une pétition soutenant les riverains, scientifiques, défenseurs du patrimoine et de l’environnement réunis au sein du COLLECTIF POUR LE FUTUR DU SITE DE GRIGNON.
Réalistes et conscients de leurs responsabilités dans le domaine de la défense de l’environnement, les propriétaires et dirigeants du club avaient finalement renoncé à cette folle perspective.
Comment en effet auraient-ils pu envisager de construire un centre d’entrainement sportif, quelque qu’en soit la taille, au cœur d’un site naturel d’exception ? GRIGNON, on s’en souvient, est en effet une merveilleuse ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique) au sein d’un parc de 291 ha clos d’un vieux mur, incluant un château Louis XIII, une rivière, un exceptionnel arboretum, un superbe gisement de fossiles du Trias mondialement connu (la Falunière), plusieurs bâtiments historiques remarquables, une riche bibliothèque renfermant de précieux documents historiques et collections variées, un Musée du Vivant, des prairies et des champs servant à des expérimentations agronomiques …
Transformer ce temple de la Nature en domaine privé d’un club sportif eut été un véritable crime écologique et patrimonial.
Ce crime, on n’en sera pas surpris, le PSG n’a pas voulu le commettre. Bien au contraire, il a choisi d’accomplir, à sa place une action exceptionnelle en faveur de la nature et de l’environnement, à SAINT GERMAIN EN LAYE et à POISSY.
Décidemment, Nasser AL-KHELAÏFI et Jean-Claude BLANC méritent bien la « verdette » qu’ils arborent désormais fièrement à leur boutonnière !